L’avenue Frochot est une charmante impasse privée située dans le quartier de Pigalle, et bordée d’hôtels particuliers, où de prestigieux artistes ont élu domicile au cours des XIXe et XXe siècles (Victor Hugo, Toulouse-Lautrec, Delacroix, Django Reinhardt, Renoir…). Aujourd’hui, nous nous arrêtons devant la maison située au n°1 de cette impasse, car d’après la légende, elle serait hantée.
Il s’agirait d’où meurtres, morts mystérieuses et tragiques, ou encore départs soudains des résidents se seraient succédés… La nuit, en tendant l’oreille, on y entendrait encore de sinistres bruits.
A l’origine de ces malheurs : l’assassinat dans l’escalier d’une femme de chambre à coups de tisonnier (instrument en métal qui sert à attiser le feu), au début du XXe siècle. D’après la légende, depuis ce drame, son esprit hanterait encore les lieux…😨 Si bien que les propriétaires qui s’y sont succédés par la suite auraient tous été victimes des tourments de la servante. Parmi eux, la chanteuse Sylvie Vartan, qui aurait acquis la demeure dans les années 70, mais qui n’y aurait finalement jamais emménagé, pour une raison inconnue, malgré son coup de foudre pour les lieux. C’est ensuite au tour d’un critique littéraire d’acheter cette maison, au sujet de laquelle il écrit « un peu l’impression de m’endetter pour acquérir mon tombeau gothique ». Il mourra peu de temps après, paralysé dans son lit, tout comme l’un des propriétaires précédents. Le propriétaire suivant aurait pris cette affaire très au sérieux et aurait fait exorciser les lieux. L’opération semble avoir bien fonctionné, car le résident actuel n’a, quant à lui, pas encore rencontré le fantôme…
Une histoire qui fait froid dans le dos, que vous fera découvrir Guillaume lors de sa visite de Pigalle, histoire d’un quartier chaud.
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