La Danse macabre est une forme d’expression picturale qui date de la fin du Moyen-Âge.
Peinte sur les murs des églises, des cloîtres, des ossuaires et des cimetières, la fresque représente les morts et les vivants dansant ensemble, toutes classes sociales confondues, dans une sarabande. Elle nous rappelle que, quelle que soit notre appartenance sociale et notre origine, nous sommes tous, sans exception, destinés au même sort. La Mort ne regarde ni le rang, ni les richesses, ni le sexe, ni l’âge de ceux qu’elle fait entrer dans sa danse. Sur ces peintures, on retrouvera ainsi sur le même panneau, aussi bien les plus petits (l’ermite, le laboureur, l’ignorant…) comme les plus puissants (le savant, le pape, l’empereur…).
C’est une jolie leçon de morale destinée à la réflexion sur notre condition de vivant : le plus pauvre se rassure ; Quant au plus riche, il réalise qu’il n’est pas surhumain et ne peut échapper à son destin.
Les personnages représentés se donnent la main et suivent tous la même direction : celle que la Mort, représentée par le squelette, leur indique, avec un sourire moqueur.
C’est aux Saints-Innocents (sur le mur ceinturant le cimetière des Halles) qu’a été réalisée la première danse macabre. Cet art populaire a par la suite traversé les frontières pour se répandre Europe.
Ce thème a inspiré de nombreux artistes à travers les époques, dont Camille Saint-Saëns qui composa sa célèbre danse macabre à la fin du XIXe siècle.
💀 Et bien, dansez maintenant ! 💃
Une histoire à retrouver durant la visite sur les légendes du Paris maudit.